La cité aux murs incertains de Haruki Murakami

Premières phares au livre :

C’est toi qui m’a parlé de la Cité. Ce soir d’été, respirant les effluves de l’herbe tendre, nous avons marché vers l’amont de la rivière. Nous avons traversé une succession de gradins formant de petites cascades, et nous nous sommes arrêtés de temps en temps pour observer des poissons argentés, filiformes, qui nageaient dans les nappes d’eau. Nous étions tous deux pieds nus depuis un bon moment. L’eau claire lavait et rafraîchissait nos chevilles, le sable fin de la rivière nous enveloppait les pieds, comme un nuage doux dans un rêve. J’avais dix-sept ans, toi, un an de moins.

Pourquoi ce roman :

J’adore Haruki Murakami, et c’est toujours un grand plaisir pour moi lorsqu’un nouveau roman de cet auteur japonais sort. D’autant plus que le dernier, Le Meurtre du commandeur, date de 2017. Je me rends compte que je n’ai pas fait de chronique sur la plupart de mes lectures de Murakami, mais c’est une chose qui devrait être corrigée, car j’ai pour projet de tous les lire ou relire.
En attendant, je vous laisse avec mon retour de lecture de La Cité aux murs incertains.

Résumé :

Tu dis :  » La Cité est entourée de hauts murs et il est très difficile d’y pénétrer. Mais encore plus difficile d’en sortir.
– Comment pourrais-je y entrer, alors ?
– Il suffit que tu le désires  »

La jeune fille a parlé de la Cité à son amoureux. Elle lui a dit qu’il ne pourrait s’y rendre que s’il voulait connaître son vrai moi. Et puis la jeune fille a disparu. Alors l’amoureux est parti à sa recherche dans la Cité. Comme tous les habitants, il a perdu son ombre. Il est devenu liseur de rêves dans une bibliothèque. Il n’a pas trouvé la jeune fille. Mais il n’a jamais cessé de la chercher… Avec son nouveau roman si attendu, le Maître nous livre une œuvre empreinte d’une poésie sublime, une histoire d’amour mélancolique entre deux êtres en quête d’absolu, une ode aux livres et à leurs gardiens, une parabole puissante sur l’étrangeté de notre époque.

Mon avis

Dans La Cité aux murs incertains de Haruki Murakami, nous suivons un jeune homme de 17 ans, follement amoureux d’une jeune fille de 16 ans. Mais un beau jour, sans crier gare, la jeune fille disparaît sans explication. Durant toute sa vie, le jeune homme va œuvrer pour la retrouver, jusqu’à se rendre dans la Cité aux murs incertains, un endroit où l’on découvre son vrai moi.
Il n’est clairement pas facile de résumer ce livre, et puis, est-ce vraiment utile finalement ? Je vous propose plutôt de vous laisser transporter dans cette histoire, de vous laisser emporter entre le réel et la fameuse Cité aux murs incertains, où paissent en paix des licornes et où, dans la bibliothèque, nous pouvons lire de vieux rêves.
Ce livre est un petit bijou de douceur et de mélancolie. Il faut se laisser porter par l’histoire, entre réel et imaginaire, comme souvent dans les livres de Murakami d’ailleurs. On y retrouve des personnages aux traits familiers : solitaires, en quête d’identité…
J’ai adoré ma lecture. Beaucoup ont critiqué ce titre parce qu’il s’agit d’une réécriture du roman La Fin des temps. Dans la postface, l’auteur explique son choix, et c’est une belle explication. Une chance pour moi : je n’ai pas encore lu La Fin des temps, mais cela ne saurait tarder, car il me tarde de retrouver cette incroyable Cité aux murs incertains.

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5 raisons de lire La Cité aux murs incertains de Haruki Murakami :

• 1. Un voyage entre rêve et réalité
  Comme souvent chez Murakami, le roman oscille entre le monde réel et un univers onirique mystérieux, où le lecteur se laisse porter par une ambiance unique et envoûtante.
• 2. Une quête initiatique fascinante
  L’histoire d’un jeune homme à la recherche d’un amour disparu se transforme en une exploration profonde de l’identité et de la mémoire, une thématique chère à l’auteur.
• 3. Une atmosphère mélancolique et poétique
  Murakami excelle dans la création d’ambiances douces et nostalgiques, où le temps semble suspendu, idéal pour une lecture immersive et contemplative.
• 4. Des thèmes récurrents revisités
  Ce livre est une réécriture de La Fin des temps, mais Murakami y apporte une nouvelle perspective, ce qui le rend passionnant à lire, que l’on connaisse ou non l’œuvre originale.
• 5. Une expérience littéraire hors du commun
  Entre bibliothèques mystérieuses, licornes et frontières floues entre le conscient et l’inconscient, La Cité aux murs incertains offre un voyage littéraire inoubliable, fidèle à l’univers si singulier de Murakami.

Alors, si vous recherchez une lecture qui vous déconnecte de la réalité, une douce lecture contemplative, rendez-vous dans La Cité aux murs incertains.
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